Conseils pratiques

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Quel équipement faut-il pour faire de la spéléologie ?

La spéléologie est une activité de plein air, pratiquée dans des cavités souterraines, quelles soient naturelles ou artificielles, et qui demande un minimum de connaissances pour appréhender en sécurité ce milieu très particulier qui peut s’avérer dangereux si l’on ne connait pas toutes ses spécificités. L’équipement du spéléologue fait partie des point à ne surtout pas négliger avant de s’aventurer sous terre. Un équipement de spéléologie doit permettre d’assurer plusieurs fonctions vitales tout en maximisant le confort du spéléologue. Parmi les différents équipements qui composent la panoplie du spéléologue, on retrouve principalement :

Des vêtements adaptés à la pratique souterraine : Une combinaison résistante de spéléologie qui s’enfile par dessus des vêtements plus ou moins chaud (en fonction de la température à l’intérieure de la cavité envisagée), voir même une combinaison en néoprène pour les cavités « aquatiques » ou de grandes parties de progression s’effectuent dans l’eau.

Un casque de spéléologie : Il est indispensable dès que l’on entre sous terre. Il permet de protéger la tête lors d’éventuelles chutes de pierre (assez fréquent dans ce milieu vertical), ou lors de votre progression dans les cavités ou les passages qui présentent un plafond bas ou des étroitures. Il permet également de fixer l’éclairage du spéléologue dessus.

Un éclairage performant : Prévoyez toujours votre éclairage en double voir en triple. De nos jours, les éclairages de spéléologie sont principalement électroniques. Il existe de nombreuses lampes frontales performantes ayant une autonomie de plusieurs heures. Prévoyez toujours votre éclairage en fonction de la durée estimée de votre sortie sous terre en tenant compte d’une réserve supplémentaire au cas où vous resteriez bloqué plus longtemps que prévu dans la cavité (blessure, perte d’orientation, etc…). Un éclairage performant (dont la puissance de luminosité électronique est exprimée en lumens) permettra de voir loin et avec un angle assez large pour anticiper les obstacles à venir sur votre parcours et minimiser ainsi le risque de vous blesser par glissade ou autres.

Une paire de gant : Pour protéger ses mains d’éventuelles coupures pouvant subvenir sur les pierres et rochers rencontrés lors de votre progression. En plus de pouvoir conserver vos mains propres dans cet univers bien souvent couvert d’argile, les gants apportent également une notion de chaleur dans les cavités froides. Ils peuvent être en néoprène pour conserver vos mains dans un minimum de chaleur en milieu aquatique.

Des chaussures adaptées : La spéléologie s’apparente à du trekking de montagne, mais souterrain… De bonnes chaussures de randonnées peuvent donc faire l’affaire. Une paire de botte fonctionne également. Les spéléologues vont privilégier les « bottes non toilées », c’est à dire qui ne contiennent pas de tissus à l’intérieur. En effet, les bottes seront probablement remplies d’eau lors du passage de rivières souterraines, de cascades et de lacs souterrains. Avoir une paire de bottes non toilées permet donc de retirer beaucoup plus facilement le pied humide de la botte pour en vider le contenu. Pour ceux qui ont un peu plus de moyens, les chaussures de canyoning sont également toutes indiquées pour la pratique de la spéléologie grâce à leur confort et leur conception ultra respirante qui évacue facilement l’eau à chaque pas.

Du matériel de progression sur corde (en option) : Obligatoire si la cavité présente un aspect vertical (puits, gouffres, ressauts, etc…) qui nécessite une descente ou une remontée sur corde. Je ne vous dévoilerai pas ici l’explicatif et la façon d’utiliser chaque matériel mais sachez leur maniement est vital et que son apprentissage doit se réaliser dans les clubs de spéléologie ou par l’intermédiaire d’une formation effectuée par un spéléologue professionnel : baudrier, harnais de torse, bloqueur de poitrine (Croll), poignée jumar, descendeur, bloqueur de pied (pantin), longe courte et longe longue, pédale…

Du matériel et des denrées de survie : couverture de survie, de l’eau, des barres énergétiques, une trousse de premiers secours, un  couteau…

Du matériel de confort (en option) : Non nécessaire mais diablement efficace lors de progression souterraine : genouillère, coudière, sac de spéléo en toile cirée (kit), chaussons en néoprène, mousquetons (pour accrocher du petit matériel sur le baudrier ou le harnais de torse).

Quels sont les risques en spéléologie ?

Malgré les apparences, la spéléologie fait partie de sports de nature qui génèrent le moins d’accidents mortels par an au regard de son nombre de licenciés. La France compte un effectif d’environ 15 000 spéléologues pour environ une trentaine de secours souterrains déployés par an (et pas nécessairement pour des spéléologues, mais pour des touristes en quête de sensations, des chutes de skieurs dans des gouffres, etc…). Ceci s’explique par plusieurs raisons. Les spéléologues, bien que la plupart ne soient pas des professionnels, sont formés et entrainés pour la progression en milieu souterrain. Ils connaissent chaque risque associé à cette activité de groupe (on ne s’aventure jamais seul sous terre) et s’informent au préalable sur les spécificités et les dangers qui peuvent être rencontrés dans la cavité qu’il projette de visiter. Au moindre doute, le report de la sortie est la solution choisie par les spéléologues, même si une minorité de pratiquants, comme dans tous les sports, omettent ces précautions et prennent le risque de se mettre en danger sous terre… C’est bien souvent dans ces situations d’inconscience que les accidents arrivent…

La spéléologie est une activité sportive qui nécessite d’être formé pour pouvoir la pratiquer en toute sécurité. C’est le rôle notamment des clubs de spéléologie, des formations dispensées par la Fédération Française de Spéléologie, ainsi que des spéléologues professionnels. Une bonne formation aux techniques de progression souterraine et une préparation en amont de sa sortie, en analysant les risques pouvant être rencontrés sur le terrain est gage de sécurité. Parmi les risques que peuvent rencontrer les spéléologues sous terre :

Le risque de crue : Le risque de crue n’est pas à prendre à la légère quand on pratique la spéléologie. Les cavités se forment principalement grâce à l’action motrice et dissolutive de l’eau qui circule dans les roches calcaires. Une cavité est donc soit un ancien conduit emprunté par l’eau (ce que l’on surnomme les galeries fossiles), soit des galeries toujours empruntées par l’eau durant toute l’année ou durant certaines saisons. Il convient donc de se renseigner au préalable auprès des clubs de spéléologie locaux sur les risques de crues pouvant subvenir sur les cavités de la région convoitée. Certaines crues peuvent surprendre les spéléologues sous terre. C’est notamment le cas lorsque des orages violents opèrent en surface (il faisait pourtant très beau au moment de rentrer dans la cavité quelques heures auparavant…) ou au printemps par exemple lors de journées ensoleillées qui provoquent une fonde rapide des neiges (en montagne). Dans tous les cas, il convient de planifier sa sortie spéléologie en prenant connaissance du bulletin météo local et envisager d’annuler la sortie en cas de doute.

Le risque de chute (erreur humaine) : Il fait partie des accidents de spéléologie les plus courants. La spéléo se pratique sur un terrain accidenté aux multiples visages : gouffres, rivières souterraines, ressauts, coulées stalagmitiques, corniches, pierres, rochers, glaise, etc… Bref toute une panoplie d’obstacles qu’il faut savoir négocier avec précaution pour éviter de glisser, chuter et se blesser. La maîtrise du matériel de progression sur corde emprunté par les spéléologues est également un prérequis indispensable avant de s’aventurer sous terre. De nombreux accidents (chutes parfois mortelles) surviennent lors d’erreurs humaines de manipulation d’un descendeur ou d’emploi des longes lors de la descente ou la remontée d’un gouffre…

Le risque de chute de pierres : La loi universelle de la gravité s’applique également sous terre !! Ce risque est présent dans beaucoup de cavités, et encore plus dans les cavités verticales qui présentent des gouffres, des ressauts, des cascades, des boyaux verticaux, etc… Ce type d’accident subvient le plus souvent à cause de l’homme. Un coéquipier en progression au dessus d’un autre spéléologue peut toucher des blocs ou des pierres instables avec ses pieds ou avec son corps et provoquer accidentellement la chute de ceux-ci vers le bas… La règle est de ne jamais patienter au pied d’un obstacle vertical une fois celui-ci franchi. Il faut s’écarter rapidement pour éviter de recevoir des jets de pierres sur le coin du casque (ou d’autres parties du corps) lorsqu’un autre spéléologue progresse en hauteur.

Le risque d’intoxication au gaz : Voici un risque bien sournois… Il répond à une autre interrogation : peut-on respirer sous terre ? De nombreuses galeries et cavités sont ventilées naturellement grâce à la façon dont elles sont structurées. Si la cavité présente plusieurs sorties à l’air libre (y compris des ouvertures de petites tailles infranchissables pour l’homme), une ventilation naturelle se met en place (comme lorsque l’on ouvre plusieurs fenêtres dans une maison, ce qui génère des courants d’air). L’air respirable pour l’humain circule donc sous terre et permet de respirer convenablement.

Cependant, il peut arriver que l’on rencontre d’autres gaz sous terre, surtout lorsque la galerie ou la cavité présente un aspect confiné (pas d’ouvertures vers l’extérieur) et ne ventile donc pas naturellement. Certains de ces gaz peuvent même devenir mortels à un certain degré de concentration dans l’air. Le gaz toxique le plus couramment rencontré sous terre est le CO2 (dioxyde de carbone), qui devient toxique pour l’homme en quelques minutes dès que sa concentration dépasse les 3%. En temps normal, l’air contient 0,04% de CO2 et cette dose n’est pas gênante pour l’homme. Le problème avec le CO2 est qu’il est inodore et n’est donc pas détectable par l’odorat humain. On se rend compte de sa présence grâce aux symptômes physiques que l’on peut éprouver lors de progressions souterraines : difficultés à respirer (augmentation du rythme respiratoire), nausées, vertiges, maux de tête….

Le CO2 est plus lourd que l’air. Il stagne donc en général près du sol ou au fond des cavités et des gouffres car il descend par gravité. Le CO2 arrive principalement sous terre par infiltration. En effet, l’eau de pluie qui tombe sur terre et traverse ensuite les roches est porteuse de CO2 après avoir rincé la végétation en surface. Lorsque la goute d’eau arrive dans la cavité, un dégazage s’opère et une partie du CO2 quelle contient est libéré dans l’air. C’est pour cela, que certaines cavités voit leur taux de CO2 augmenter selon les saisons, notamment lorsque les précipitions en surface (et donc l’arrivée de l’eau sous terre) est plus important. Le CO2 peut également se former directement sous terre, lorsque de la végétation entrainée par l’eau sous terre se décompose sur place.

Pour information, à 2 % de CO2 dans l’air, l’amplitude respiratoire augmente. À 4 %, la fréquence respiratoire s’accélère. À 10 %, peuvent apparaître des troubles visuels, des tremblements et des sueurs. À 15 %, c’est la perte de connaissance brutale. À 25 %, un arrêt respiratoire entraîne le décès.

Il existe également de nombreux autres gaz qui peuvent apparaitre sous terre et parfois devenir mortels selon leur degré de concentration : monoxyde de carbone, méthane, sulfure d’hydrogène…

Pour limiter le risque d’intoxication, l’idéal est de se rapprocher des clubs de spéléologie locaux ou du comité départemental de spéléologie afin de connaitre les risques de présence de gaz (selon la saison) liés aux cavités que l’on envisage de visiter.

Le risque de noyade : En plus du risque de crue qui peut survenir sous terre et inonder totalement une cavité, il existe des lacs souterrains, des rivières souterraines et des siphons dont les eaux peuvent s’avérer très profondes et souvent très froides. De quoi mettre en difficulté un spéléologue qui subirait un malaise pendant sa progression à la nage dans ces eaux…

Le risque d’obscurité complète : Comme vous pouvez vous en douter, la lumière du soleil ne passe pas sous terre… Votre seul outil qui permet d’illuminer les ténèbres, pouvoir voir les obstacles (et les beautés) du monde souterrain est votre éclairage artificiel (lampe ou frontale électrique, éclairage à acétylène). C’est pourquoi, il est recommandé d’avoir un éclairage fiable pour la pratique de la spéléologie et dont l’autonomie doit être adaptée à la durée de votre excursion souterraine. L’éclairage doit toujours être en double ou en triple pour diminuer le risque en cas de perte ou casse de votre éclairage principal.

Imaginez un instant vous retrouver à 2 kilomètres de l’entrée d’une grotte sans éclairage ? Comment allez vous faire pour retrouver la sortie sans risquer de vous perdre, glisser, voir chuter dans un gouffre ?

Le risque d’hypothermie  : Il peut subvenir de deux façons sous terre. D’abord par la température de l’eau rencontrée lors de progressions aquatiques. Ce risque est encore plus élevé en montagne où la température de l’eau est extrêmement fraiche. Pour limiter ce risque, le spéléologue porte sous sa combinaison principale une combinaison en néoprène, sorte de deuxième peau épaisse. L’hypothermie peut également subvenir dans des cavités sans eau. L’air souterrain n’étant pas exposé au soleil, les températures moyennes avoisinent les 10 à 15 degrés tout au long de l’année. Lorsque le spéléologue est en mouvement, son corps dégage de la chaleur ce qui limite le ressenti de froid. En revanche, dès que le corps est en station d’attente prolongée (file d’attente lors de remontée ou descente de gouffres, blessures et attente des secours, pauses prolongées, etc…), le spéléologue prend froid si sa tenue vestimentaire n’est pas adaptée.

Le risque de désorientation :  Certains réseaux souterrains sont extrêmement labyrinthiques et il est facile de se perdre pour un néophyte. Cela arrive plusieurs fois par an lorsque des spéléologues tardent à sortir d’une cavité et cela fait l’objet d’un déclenchement des services de secours souterrains. Pour palier ce risque, il est important de bien suivre la carte topographique de la cavité ou d’être accompagné d’un spéléologue expérimenté qui connait très bien la cavité et ses nombreuses ramifications.

Le risque de fatigue : La spéléologie est un sport de nature qui nécessite une forme physique assez exigeante selon les cavités parcourues. Connaitre ses limites physiques et mentales est donc plus que nécessaire avant de s’aventurer sous terre avec d’autres spéléologues. Etes-vous en forme physique suffisante pour fournir un effort soutenu et remonter aux bloqueurs les 300 mètres de corde descendues à l’aller ? Pouvez-vous effectuer la traversée spéléologique de la Pierre Saint Martin depuis le gouffre de la tête sauvage jusqu’à la salle de la Verna, soit un parcours d’environ 8 km pour 800 mètres de dénivelé négatif et qui nécessite entre 10 et 20 heures de progression selon les groupes et les capacités de chacun ?

Evitez de vous mettre en difficultés sous terre en surestimant vos capacités. Le secours souterrain, lorsqu’il est déclenché pour un spéléologue en difficulté, est une opération longue et difficile à mettre en œuvre. En effet, il est difficile de faire venir un hélicoptère sous terre pour évacuer une personne en difficulté…

Quels matériel et tenue faut-il prévoir pour une randonnée en montagne ?

Bien préparer sa randonnée en montagne en amont de la sortie est un gage de sécurité et de mise en confiance. En effet, ce n’est pas une fois sur le terrain qu’il faudra constater qu’il vous manque certains équipements qui vous aurait été bien utiles. Voici une liste non exhaustive du matériel et de l’équipement à prévoir pour une randonnée en montagne de plusieurs heures ou de plusieurs jours :

Des vêtements adaptés :  Pantalon ou short de rando, tee-shirt respirant, pull polaire, sous-vêtements thermiques, chaussettes de randonnée, veste coupe vent imperméable, poncho anti-pluie, gants légers, guêtres en cas neige.

Des chaussures de randonnées : Elles peuvent être à tige montante ou non pour protéger la cheville. 

Un sac à dos confortable pour transporter son matériel : Il en existe de différentes tailles (exprimées en litres). Il doit être confortable au niveau des lanières d’épaules et posséder une lanière ventrale pour reposer une partie du poids du sac sur vos hanches et ainsi soulager vos épaules.

Des protections contre le soleil : casquette ou chapeau, lunettes de soleil à indice UV important, crème solaire.

De l’équipement d’aide à la progression : C’est notamment le cas des bâtons de randonnée qui vous permettront de faire travailler vos bras et le haut de votre corps et ainsi diminuer légèrement l’effort sur vos jambes. Vous pouvez n’en utiliser qu’un seul ou deux selon vos préférences. Les bâtons de randonnées sont réglables afin de les ajuster à votre taille.

Des vivres pour l’alimentaire et l’hydratation : Prévoir de l’eau en bouteille ou en gourde ou en Camel pack, des barres énergétiques et des barres de céréales. Il existe également des pastilles purifiantes et des filtreurs d’eau qui vont permettront de récolter directement de l’eau sur place lors de votre rando et éviter ainsi un portage important dès le départ.

Un équipement d’orientation : Cartes IGN papier, boussoles, montre GPS, application GPS sur mobile, etc… A vous de choisir ce qui vous convient le mieux pour éviter de vous perdre et connaître votre position en temps réel sur la carte.

Des accessoires : jumelles, briquets et/ou allumettes, appareil photo, papier hygiénique, sac de couchage, trousse de premiers secours, couteau, couverture de survie…

Faut-il être assuré pour la pratique de la Spéléologie ?

La spéléologie est classée comme un sport à risques par les assurances. Peu d’assurances couvrent donc les frais médicaux en cas d’accident de spéléologie. En France, les accès aux cavités (grottes et gouffres) sont majoritairement situés sur des terrains privés. En général, les propriétaires de ces terrains accordent l’accès aux spéléologue à partir du moment où ceux-ci sont compétents et licenciés (et donc assurés pour la pratique de la spéléo) à la Fédération Française de Spéléologie. En cas d’accident dans la cavité, la responsabilité du propriétaire du terrain (en plus de celle de l’organisateur de la sortie) peut être engagée. On comprend donc pourquoi il est important de maintenir une bonne entente avec les propriétaires de terrains pour garantir ainsi l’accès continu aux cavités pour les spéléologues. Certains Comités Départementaux de Spéléologie vont même jusqu’à rédiger des conventions d’accès et d’utilisation avec les propriétaires des terrains privés, et parfois publics, pour formaliser les choses. Pour pouvoir pratiquer la spéléologie tout en étant assuré, il existe donc deux solutions :

Intégrer un club de spéléologie : Le tarif comprend l’adhésion au club, à la Fédération Française de Spéléologie (FFS) et l’assurance qui va avec pour la pratique de la spéléo. A noter qu’il est également possible de prendre une licence (avec assurance) auprès de la FFS sans pour autant intégrer un club de spéléo. C’est ce que l’on appelle une licence individuelle. Il vaut mieux être expérimenté et autonome dans la pratique de la spéléo dans ce cas de figure. Rien ne remplace la spéléologie en club pour apprendre, se former et effectuer des sorties spéléos à plusieurs.

Faire appel à un moniteur professionnel de spéléologie : Son assurance professionnelle couvre ses clients lors d’organisation de sorties spéléo.

Comment trouver un club de spéléologie ?

Il existe de nombreux clubs de spéléologie partout en France. Bien entendu, les régions les plus riches en cavités comptent de nombreux clubs. Mais certains départements français qui possède peu, voir même pas du tout de cavités, comptent également un ou deux clubs de spéléologie. Les passionnés de spéléo regroupés au sein de ces clubs s’entrainent durant toute l’année sur des sites naturels (falaises, anciennes carrières, gouffres, etc…) ou artificiels (château d’eau, etc…) afin de pouvoir être prêts et expérimentés pour organiser des sorties dans les régions les plus karstiques (comme par exemple les Pyrénées, les Alpes, le Jura, les Causses…). 

Les clubs de spéléo sont rattachés à la Fédération Française de Spéléologie (FFS). On compte environ 450 clubs de spéléologie répartis sur tout la France et les DOM TOM.

Vous pouvez contacter directement un de ces clubs grâce à liste communiquée par la FFS ici https://ffspeleo.fr/clubs-67.html

Quel type d'éclairage faut-il prévoir pour faire de la spéléologie ?

De nos jours, l’éclairage électrique a remplacé progressivement l’éclairage à acétylène qui était très utilisé par les spéléologues par le passé. Plus léger et toujours plus performant, l’éclairage électrique est disposé sur le casque du spéléologue. La plupart du temps, il s’agit d’une simple lampe frontale accrochée sur le casque par l’intermédiaire de sa lanière élastique. Certains éclairages électriques sont également conçus exclusivement pour la spéléo et se monte en fixe sur le casque.

Les spéléologues comparent les performances d’éclairage de leurs lampes grâce à l’unité puissance lumineuse exprimée en lumens. Par exemple, une lampe électriques de 3 000 lumens est plus lumineuse qu’une lampe de 1 000 lumens. Cependant, le coût d’une lampe électrique de spéléologie est proportionnel au nombre de lumens, tout est question de budget donc. Il existe de très bonnes frontales électriques qui font très bien le travail dès 40€. Les éclairages de spéléologie les plus chers vont jusqu’à 800€…

Certaines lampes possèdent également plusieurs faisceaux d’éclairages, des moins puissants et des plus lumineux, des lumières blanches ,jaunes, tamisées, permettant ainsi d’adapter l’éclairage en fonction des besoins dans la cavité pour augmenter ainsi l’autonomie de la lampe.

Enfin, il est important de toujours avoir au minimum deux éclairages électriques avec soi lors d’une sortie spéléo afin de palier le remplacement de votre lampe principale en cas de panne ou de casse. Une troisième lampe électrique peut également être ajoutée à votre inventaire pour encore diminuer les risques en cas de panne ou de perte de vos lampes électriques.

Comment contacter un guide de spéléologie ?

Vous souhaitez organiser une sortie spéléo en famille ou entre amis mais ne possédez pas de licence de spéléologie (clubs ou individuel) ? Vous n’êtes pas assez expérimenté et équipé pour pratiquer la spéléologie ? Pas de soucis, il existe de nombreux guides diplômés d’Etat en spéléologie partout en France. Il vous suffit de les contacter pour leur faire part de votre projet de sorties spéléo. La plupart des moniteurs spéléo ont leur « grottes classiques » qu’ils proposent à tous leurs clients. Mais les guides de spéléo peuvent également s’adapter pour prévoir des sorties beaucoup plus personnalisées vers les cavités que vous convoitez.

Les guides de spéléologie sont regroupés au sein du Syndicat National des Professionnels de la Spéléologie et du Canyonisme. Vous trouverez la carte et la liste complète des guides spéléo et leurs coordonnées sur le lien suivant : https://www.syndicat-speleo-canyon.org/

Dans les régions ou la spéléologie touristique est très développée, les offices de tourisme locaux pourront également vous communiquer les coordonnées des moniteurs en spéléologie.